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Ngor DoXatul!
Conflits Fonciers à Ngor:
EXPROPRIATION DE TERRES A NGOR :
Le maire Amadou Ndoye Kane aurait distribué de nombreux terrains à ses beaux-parents
Les explications de Mamadou Diaw Ancien Maire de Ngor.
Ngor Doxatul by Cheikhou Makh!
Les explications de Mamadou Ndoye Kane
Le maire Amadou Ndoye Kane aurait distribué de nombreux terrains à ses beaux-parents
Le problème des terres continue d’alimenter la tension dans la région de Dakar. C’est le cas dans l’arrondissement des Almadies, plus précisément, Ngor, où un collectif des victimes d’expropriation de terres, accuse le maire Amadou Ndoye Kane, d’avoir accaparé leurs terres pour les distribuer à ses proches.
Le collectif des victimes d’expropriation des terres de Ngor, est très remonté contre le maire de la localité. Leurs terrains achetés ou hérités de leurs ancêtres ont été expropriés par la mairie dirigée actuellement par Amadou Ndoye Kane, avec la complicité de plusieurs personnalités administratives de ce pays, qui ont vite construit des immeubles, au détriment des pauvres mères et pères de familles. La présidente du collectif, Aida Seck, confiera : «nous sommes victimes d’escroquerie foncière et d’injustice. Personnellement, j’ai acheté mes terres, 8 terrains, en 2001, avec l’ancienne équipe municipale, soit 1200 m2, avec des papiers légaux signés, à l’époque, par le gouverneur Saliou Sambou. A l’époque, cette zone était une forêt. Mais, l’actuelle équipe municipale avait profité de mon séjour à l’étranger pour s’accaparer de mes terrains, avant de me dire que mes papiers ou mes baux ne sont pas légaux. Tous les experts en la matière que j’ai consultés, m’ont certifié que ce sont mes terres et que mes papiers sont légaux. Cela ne traine qu’en justice, encore pour des raisons que je ne connais pas». Le collectif révèle que le maire s’est partagé les terres avec ses proches. Dans une liste de 16 personnes rendue publique, qui auraient bénéficié des largesses du maire figurent, en bonne place, les membres de sa belle-famille. Ainsi, la belle-mère du maire aurait reçu 923m2 de terre et son fils, beau-frère du maire, près de 900m2. Les membres du conseil municipal ont aussi eu leur part de cette gabegie foncière, avec 2000 m2. «Toutes ces personnes ne sont pas originaires de Ngor. Elles se sont partagées, au détriment des pauvres citoyens, les terres. Et les conséquences sont là, les pères de familles qui n’ont où aller, s’entassent, avec leurs enfants, dans une seul chambre», déploreront les membres du collectif.
L’ancien Gouverneur Saliou Sambou enfonce le maire
Le gouverneur Saliou Sambou qui avait signé, à l’époque, les papiers, validant la paternité des terres à ces personnes, présent à ce point de presse, précisera que du point de vue légal, on ne peut pas avoir des baux sur des baux. «Par conséquent, les baux là sont préparés par des impôts et domaines et moi, en tant que représentant de l’Etat, à l’époque, je signe au nom de l’Etat. Maintenant, ce qui est constant, c’est que le bail est en bonne et due forme et les impôts et domaines ont toutes les copies légales», dira l’ex-gouverneur. Nos tentatives pour joindre les autorités municipales sont restées sans succès.
Ibrahima Khalil DIEME et Mamadou DIOUF
REWMI QUOTIDIEN
Jeudi 7 Février 2013
El hadji Ndiagana MBAYE
Suite aux articles publiés par la presse sénégalaise concernant les problèmes fonciers de Ngor, je voudrais apporter les éclairages suivants :
Le lotissement d’extension du village de Ngor a été initié en 2001 par l’ancienne équipe municipale dirigée par Monsieur Mamadou DIAW. Ce dernier avait commis à l’insu du conseil municipal de Ngor, un expert dénommé Ibrahima DIAWARA pour procéder aux études, relativement à l’assainissement, l’électrification, l’adduction d’eau, la voirie.
Monsieur DIAWARA, tenez vous bien a été rétribué en parcelles de trois cent (300) mètres carrés à hauteur du nombre exorbitant de quarante six (46) ; alors qu’une seule parcelle suffisait pour ce travail.
Après avoir pris possession des 46 parcelles, il a procédé à la vente de la totalité desdites parcelles.
L’appétit venant en mangeant, il a commencé à escroquer beaucoup de sénégalais dont de hautes personnalités du pays et bien sûr Mme Aida SECK, en leur délivrant de faux baux.
Cette arnaque a été rendue facile par deux (02) hauts fonctionnaires qui par leur incompétence ou paresse, ont fait faire des tampons signatures pour estampiller en 2001 les sept cent deux (702) parcelles du lotissement que l’ancien Maire avait annoncé.
Ibrahima Diawara a donc confectionné des tampons signatures similaires du receveur des domaines de l’époque Dame AMAR et du Gouverneur Saliou SAMBOU qui, honteusement est en train de soutenir cette dame, malheureusement escroquée.
Comment un maire peut exproprier une personne alors que cette compétence est exclusivement réservée à l’ETAT ?
Le maire que je suis a respecté le Code des Collectivités locales de 1996 en convoquant le 12 décembre 2008, la commission d’attribution en tant que président pour valider la liste des attributaires soumise à son appréciation. Le procès verbal dressé par le receveur des domaines, rapporteur de la commission a été ensuite approuvé par le préfet de Dakar le 04 mars 2009 ; il s’en est suivi la délivrance des notifications aux ayant droit pour leur demander d’aller se faire établir des baux par les services des domaines.
Je voudrais dire ici que la totalité des familles du village de Ngor ont été attributaires de parcelles.
Le soi-disant collectif composé de neuf familles, toutes militantes de l’ancien maire Mamadou DIAW, ont été bien sûr servies.
A titre d’exemple, la famille de la dame Ngoné Sall NDOYE qui a fait le tour des télévisions pour nous dénigrer a été attributaire de deux parcelles.
Le comité que le conseil municipal de Ngor avait mis en place pour dresser la liste des attributaires complémentaires a d’abord effectué une enquête démographique exhaustive qui a permis de connaître la taille de chaque famille et par conséquent, d’en attribuer le nombre de lots correspondant (1 à 5 parcelles).
Concernant l’accusation selon laquelle ma famille et les conseillers municipaux se sont partagé des parcelles de six cents (600) à mille (1 000) mètres carrés, je laisse aux populations Ngoroises d’apprécier cette information grotesque.
Nous voulons enfin par la présente, informer l’opinion publique que nous ne pouvons pas développer toutes les péripéties de lotissement du moment où le conseil municipal de Ngor par ma personne avait porté plainte en 2009 contre l’ancien maire et attendons toujours la suite que la justice de notre pays aura donné à ce dossier.
Nous conseillons à Mme Aida SECK, instigatrice de ce bruit et qui a porté plainte contre nous, d’en faire de même, au lieu de mentir, de calomnier des personnes dévouées à la cause de leur population.
Le Maire de NGOR
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